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Art et cognition ou comment s'emmêlent science, esthétique et épistémologie ?| old_uid | 420 |
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| title | Art et cognition ou comment s'emmêlent science, esthétique et épistémologie ? |
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| start_date | 2006/01/06 |
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| schedule | 11h |
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| online | no |
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| summary | Lier art et cognition se comprend fréquemment comme décrire l'apport des sciences cognitives à la compréhension de l'activité artistique, et /ou , moins fréquemment et de manière moins évidente, comme décrire l'apport de l'art aux sciences cognitives. Dans les deux cas, c'est placer la question au niveau des processus et de leur modélisation. Mais concernant une activité humaine aussi sophistiquée que l'art, nous devons nous interroger sur le caractère, adéquat, suffisant, utile ou même licite de cette approche pour construire un éventuel travail de recherche. Nous devons par exemple nous poser la question de ce que serait l'impact d'une conception internaliste de l'esprit ou d'une conception au contraire plutôt externaliste sur notre appréhension de l'activité artistique, ou de l'expérience esthétique. Si nous suivons N. Goodman nous serons conduits à nous demander ce qu'impliquerait que l'expérience esthétique soit une expérience cognitive. Enfin, une approche plus phénoménologique nous conduira à une réflexion sur « l'être-à-l'art » dérivée de celle de « l'être-au-monde ».
Nous verrons au cours de cet exposé que deux concepts « pivots » peuvent permettre construire une réflexion (parmi d'autres) sur ce thème : le concept de référence, et le concept de pluralité des mondes. Nous conclurons que la thématique art et cognition nous introduit, via l'esthétique, à une épistémologie, c'est à dire à une philosophie de la connaissance, débordant, sans l'ignorer, l'approche empirique des neurosciences cognitives. |
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| responsibles | Riehle |
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