L’expression de la finitude par des apprenants de l’allemand, du français et du néerlandais

old_uid473
titleL’expression de la finitude par des apprenants de l’allemand, du français et du néerlandais
start_date2006/01/16
schedule11h-12h30
onlineno
summaryCe sont les catégories morpho-syntaxiques de la personne et du temps qui sont traditionnellement associées aux propositions finies (et absentes des in-fini-tives). La notion de finitude va cependant au-delà, ayant aussi des incidences sémantiques et pragmatiques, ce qui a amené plusieurs auteurs à proposer une distinction entre la finitude morphologique (Fin-M) et la finitude sémantique (Fin-S), distinction que nous tenterons de justifier ici. L’expression de la finitude a fait l’objet pendant la dernière décennie de nombreuses analyses par les acquisitionnistes. La méthodologie adoptée est principalement l'analyse de productions d'apprenants face à des tâches verbales comparables (conversations spontanées ou tâches plus contraignantes). Dans cette communication, nous nous pencherons sur l’acquisition du français comparée à l’acquisition de deux langues germaniques – l’allemand et le néerlandais -, en comparant le processus d’acquisition L2 et L1 pour ces mêmes langues, qui disposent d’une morphologie verbale pour marquer la finitude. Nous nous demanderons quels sont les étapes et itinéraires d'acquisition attestés, et en quoi la différence de 'réussite' des apprenants enfants et adultes (concernant en premier lieu l’acquisition plus ou moins réussie de la morphologie verbale) nous aide à comprendre l'organisation et le fonctionnement de la finitude dans les langues en général.
responsiblesNash