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Le rôle de la prosodie linguistique lors du traitement du langage oral : données comportementales et électroencéphalographiques issues du français et de l'allemand| old_uid | 1626 |
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| title | Le rôle de la prosodie linguistique lors du traitement du langage oral : données comportementales et électroencéphalographiques issues du français et de l'allemand |
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| start_date | 2006/10/17 |
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| schedule | 11h-12h30 |
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| online | no |
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| summary | ‘Psycholinguistics cannot escape prosody’ est le titre d’une conférence présentée par Janet Fodor à Tokyo en 2002. Ce titre est révélateur de la nécessité qu’ont les neurosciences cognitives à prendre en considération le possible rôle que la prosodie linguistique peut jouer lors du traitement du langage oral. Dans la plupart des modèles comportementaux et neurochronométriques actuels qui décrivent les processus cognitifs impliqués lors du traitement des mots ou des phrases, les processus cognitifs supposés avoir en charge le traitement des informations prosodiques ne sont pas discutés. L’absence d’intérêt pour l’étude des variations des paramètres acoustiques (durée, intensité, et fréquence fondamentale) et de la structure phonologique pourtant inhérents à tout segment de parole est probablement en partie due à la place exclusive qu’ont longtemps occupées les recherches sur le language dans la modalité visuelle. Peu d’études psycholinguistiques se sont données comme objectif de tester expérimentalement la question de l’influence des informations prosodiques sur les informations contenues aux niveaux syntaxique, {morpho}syntaxique, et lexico-sémantique. Au cours de mon exposé, je vais présenter des données comportementales (temps de réaction) et électroencéphalographiques (‘event-related brain potentials’ ou ERPs) de l’allemand et du français qui montrent que les informations acoustico-prosodiques (en particulier la durée) contenues dans les syllabes de mots morphologiquement complexes sont utilisées en temps-réel par le système de traitement du langage afin de guider l’accès au lexique de mots isolés (Isel, Gunter, & Friederici, Journal of Experimental Psychology : Learning Memory, and Cognition, 2003) ou le ‘parsing’ de phrases (Isel, Alter, & Friederici, Journal of Cognitive Neuroscience, 2005). |
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| responsibles | Cohen, Kergoat |
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