|
Les grammaires discursives. Présentation et approche critique| old_uid | 2022 |
|---|
| title | Les grammaires discursives. Présentation et approche critique |
|---|
| start_date | 2007/01/10 |
|---|
| schedule | 15h-15h55 |
|---|
| online | no |
|---|
| location_info | bât. B, salle des colloques |
|---|
| details | suite à 16h30 |
|---|
| summary | Depuis la fin des années 70, de nombreuses études ont eu pour effet de mettre en question la notion de « phrase » [Blanche-Benveniste & Jeanjean 1987 ; Berrendonner & Béguelin, 1989]. Si bien qu’aujourd’hui, nombre de chercheurs sont convaincus que la phrase doit être remplacée par d’autres unités, opératoires à l’oral et susceptibles de définitions rigoureuses et univoques. Toutefois, tant la nature que le statut fonctionnel de ces nouvelles unités sont encore en débat.
Selon la conception que chacun se fait des effets communicationnels associés aux différents types d’indices linguistiques dans le discours, les segments discursifs qui s’assemblent pour former des unités prosodiques de rang supérieur ne reçoivent pas la même valeur. Pour certains, la prosodie et la syntaxe se relaient dans le processus de schématisation discursive [Lacheret, Lambrecht], l’une prenant en charge ce que l’autre ne code pas. Pour d’autres, « intégration syntaxique » et « intégration discursive » sont deux modes d’organisation différents, qui n’ont ni les mêmes coûts ni les mêmes rendements communicatifs [Blanche-Benveniste et al 1990, Morel & Danon-Boileau 1998, Perrot 1994]. Enfin d’aucuns diront que syntaxe, prosodie et structure informationnelle ne sont jamais strictement congruentes entre elles, et que la hiérarchie entre les différentes sphères de l’analyse du discours est un problème qui est loin d’être réglé à ce jour [Simon 2004, Mertens 2006]. Du travail reste à faire pour articuler de manière convaincante les différents niveaux d’organisation langagière (niveaux morpho-syntaxique, prosodique, sémantico-cognitif).
L’objectif de mon exposé est double. Il s’agira dans un premier temps de présenter certaines de ces approches, en insistant sur les lignes de force méthodologiques qui les sous-tendent. Puis, dans un second temps, d’en faire la critique à la lumière de la théorie des unités élaborée au cours de ces deux dernières décennies par les membres du groupe de Fribourg [Berrendonner & Béguelin, 1989 ; groupe de Fribourg, à par.]. |
|---|
| responsibles | Hudelot, Kahane |
|---|
| |
|