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Principes et applications de l'IRM| old_uid | 2253 |
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| title | Principes et applications de l'IRM |
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| start_date | 2007/02/14 |
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| schedule | 15h15 |
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| online | no |
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| location_info | bât. 6, 1er étage, auditoire 125 |
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| summary | L’Imagerie par Résonance Magnétique, en abrégé l’IRM, fut inventée au début des années 70 par un chimiste, Paul Lauterbur, alors professeur à l’Université de New-York.
Elle repose sur un phénomène décrit quelque vingt années plus tôt par deux équipes de physiciens respectivement conduites par les Professeurs Purcell à Harvard et Bloch à Stanford.
De façon très schématique, on peut décrire le phénomène comme suit.
Lorsqu’elles sont soumises à l’effet d’un aimant, de nombreuses substances comme l’eau et la graisse peuvent absorber une onde radio puis émettre un signal caractéristique, non seulement de la substance examinée, mais aussi de l’intensité du champ magnétique qui lui est appliqué. La persistance du signal et la sensibilité de la substance à une nouvelle sollicitation sont régies par des phénomènes de « relaxation » qui dépendent de l’environnement des atomes concernés et des mouvements moléculaires.
L’origine physique du phénomène se situe au niveau du noyau de l’atome (d’hydrogène pour l’eau et les graisses) qui est un aimant de taille infinitésimale.
Cette découverte, qui valut à Bloch et à Purcell le prix Nobel de Physique en 1952, a donné naissance aux plus extraordinaires méthodes d’investigation de la matière puis du vivant.
Depuis sa découverte, la méthode a été, et est toujours, systématiquement utilisée par les chimistes et les physiciens pour l’étude des structures moléculaires.
Le trait de génie de Lauterbur fut d’imaginer une procédure qui permettait d’enregistrer un signal reflétant la position des molécules.
Dix ans plus tard, les premiers systèmes d’imagerie par résonance magnétique étaient installés en milieu hospitalier.
En 2003, les Professeurs Paul Lauterbur et Peter Mansfield se voyaient décerner conjointement le prix Nobel de Médecine pour leur découverte de l’imagerie par résonance magnétique nucléaire et ses développements.
La richesse de la méthode semble inépuisable: l’image purement morphologique, mais combien utile au radiologue, a mué en une image fonctionnelle qui permet d’apprécier les capacités de travail des organes, notamment du cerveau.
Après d’autres domaines de la science et de la médecine, la résonance magnétique a donc envahi celui des neurosciences où, d’ores et déjà, elle s’impose comme un outil de premier choix. |
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| responsibles | Lowenthal |
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