Comparaison des méthodologies de correction des effets de volume partiel en tomographie d’émission

old_uid2642
titleComparaison des méthodologies de correction des effets de volume partiel en tomographie d’émission
start_date2007/04/16
schedule11h30
onlineno
summaryLes effets de volume partiel (EVP) sont la conséquence de la faible résolution spatiale qui caractérise l’imagerie de tomographie d’émission. Les EVP sont caractérisés par la perte de signal dans les tissus ou organes de taille comparable à la résolution spatiale. Les EVP se manifestent par la contamination croisée d'intensité entre des structures adjacentes ayant des concentrations de radioactivité différentes. Dans ce dernier phénomène, parfois dénommé "spill-over", l'activité haute d'une région donnée peut se répandre et contaminer une région proche et d'activité moindre, ce qui conduit à des mesures surestimées ou sous-estimées des activités réellement présentes dans ces régions. Les techniques actuelles de correction des effets de volume partiel font systématiquement appel à une connaissance a priori de l’anatomie. La représentation de cette information morphologique se fait par l’intermédiaire d’une étape de segmentation préalable des tissus d’intérêt sur l’image TDM. Bien souvent cette opération est manuelle donc le résultat dépend de l’utilisateur. En conséquence, ces méthodologies ne sont pas reproductibles pour atteindre une précision suffisante. Il faut aussi souligner que le temps nécessaire à une segmentation manuelle est trop long pour un usage en routine clinique. De plus ces approches sont organe-spécifiques, c’est-à-dire qu’elles ne sont développées que dans un contexte clinique défini, comme la neurologie, ou la cardiologie, et ne peuvent être appliquées à des tissus autres que ceux pour lesquels elles sont prévues. Enfin, ces méthodologies sont exclusivement quantitatives. Elles fournissent des valeurs d’intensité corrigées moyennes, à l’intérieur de régions homogènes. La correction ne peut fonctionner de façon globale en ce sens qu’elle ne s’intéresse qu’à des régions déjà classées comme normales ou pathologiques. Il n’existe pas d’images intégralement corrigées voxel à voxel et utilisables pour des analyses ou traitement a posteriori. La présentation aura pour objet la description des développements réalisés au sein de notre équipe pour la correction des EVP. De nouveaux algorithmes, utilisant soit les données anatomiques soit exclusivement des données fonctionnelles seront présentés ainsi que les résultats de leur validation.
responsiblesDeris