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Effets du contexte sur la mise en œuvre de l’inférence de complément| old_uid | 3398 |
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| title | Effets du contexte sur la mise en œuvre de l’inférence de complément |
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| start_date | 2007/11/08 |
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| schedule | 15h-16h30 |
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| online | no |
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| location_info | salle D201 |
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| summary | L’inférence de complément a un statut particulier parmi les inférences déductives dans la mesure où, reposant sur la relation parties-tout, elle conditionne la résolution de nombreux problèmes arithmétiques à structure additive. Les conditions de mise en œuvre de cette inférence sont étudiées chez des enfants de 10 ans dans une version simplifiée du Mastermind, associée à un programme de réponse destiné à placer les participants dans des conditions semblables. Trois situations sont comparées : une athématique, proche de la version classique, une thématique non pertinente, reposant sur une structure narrative sans liens entre les propriétés sémantiques de la situation et l’inférence de complément, et une thématique pertinente, pour laquelle la relation parties-tout est rendue saillante. Les résultats obtenus montrent que l’inférence de complément est rarement mise en œuvre dans les deux premières conditions mais fréquemment dans la troisième. Ils suggèrent que le caractère réaliste d’un énoncé n’est facilitateur que lorsque les propriétés sémantiques de la situation rendent saillantes une structure adaptée à l’application de l’inférence.Résoudre un problème arithmétique verbal c’est tout d’abord construire une représentation mentale de la situation décrite dans l’énoncé du problème. Les stratégies utilisées par les enfants et les adultes nous permettent d’inférer la structure et les caractéristiques de cette représentation mentale. A l’aide d’un paradigme original qui ne requière pas de verbalisations de la part des individus, nous avons pu montrer que la représentation construite est isomorphe à la structure de l’énoncé du problème. En d’autres termes, l’ordre de succession des calculs effectués pour résoudre le problème correspond à l’ordre des sous-buts explicitement mentionnés dans l’énoncé. Ceci, même si d’autres stratégies beaucoup plus économiques en terme de charge en mémoire de travail auraient pu être utilisées. Cependant, nous avons montré qu’il est possible de pousser les individus à construire une représentation alternative à leur représentation mentale initiale, notamment en complexifiant les calculs à accomplir. Les résultats d’un ensemble de travaux nous ont permis de proposer un modèle prédictif de la construction d’une représentation mentale alternative dans le domaine de la résolution de problèmes verbaux : La probabilité de sa construction dépend de son coût cognitif ainsi que de la quantité relative de ressources qu’elle libère en mémoire de travail. |
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| responsibles | Meunier |
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