Médicaments et accidents vasculaires cérébraux

old_uid4969
titleMédicaments et accidents vasculaires cérébraux
start_date2008/05/30
schedule14h
onlineno
location_infoPôle Sport, salle des commissions
summaryNos travaux portent sur les handicaps moteurs engendrés par l’AVC ischémique et montrent que, chez des sujets normaux et chez des patients atteints de lésions vasculaires des voies motrices, des médicaments neuromodulateurs tels que les amphétaminiques (méthylphenidate) ou les sérotoninergiques (fluoxétine, paroxétine –inhibiteurs de recapture de sérotonine ou IRS-) peuvent aider à l’activation de régions clés pour la récupération et provoquent des hyperactivations. Chez le sujet sain, nous avons mis en évidence un effet durée de traitement allant jusqu’à des effets opposés entre une simple dose (hyperactivation) et un traitement continu (hypoactivation) celui-ci étant plus proche d’un traitement clinique classique. Les effets après traitement chronique suggèrent une désensibilisation ou une régulation à la baisse des récepteurs sérotoninergiques dans des régions ciblées par le système sérotoninergique ascendant et en particulier dans le cortex sensorimoteur. De plus, nous commençons à approcher les mécanismes d’action de ces médicaments grâce à l’association de plusieurs techniques : TMS/IRMf/comportement. Après un traitement chronique chez le sujet sain, les résultats IRMf vont dans le sens d’une réduction de l’activation cérébrale pour effectuer la même tâche, suggérant une « économie d’énergie », et une plus grande efficacité neuronale. En parallèle, l’étude en TMS suggère que ces médicaments modulent l’excitabilité corticale, en induisant une facilitation dans les régions concernées par la tâche (augmentation de l’influence qu’exerce les interneurones facilitateurs se projettant sur les motoneurones).
responsiblesKostrubiec