“J’ [t] à Paris : ça va [t] être le fonne!” : la liaison en français laurentien

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title“J’ [t] à Paris : ça va [t] être le fonne!” : la liaison en français laurentien
start_date2008/11/19
schedule15h30-16h30
onlineno
summaryNous explorerons dans cette communication une gamme de données reliées à la liaison en français laurentien (autrement appelé “français québécois”). Il peut s’agir, sans que cette liste soit exhaustive, de consonnes de liaison dans des contextes non standard (1-3), de cas de non liaison régulière en contexte de liaison obligatoire en français de référence (4), de phénomènes indépendants qui interagissent avec la liaison (5-6) ou de constructions particulièrement fréquentes en français laurentien et qui impliquent des liaisons en contexte prosodique particulier (7). Nous verrons comment ces données, en marge des faits normalement considérés dans les analyses de la liaison, sont susceptibles de départager les nombreuses approches envisagées, notamment en ce qui concerne le statut lexical et prosodique des consonnes de liaison. 1. Liaison en [t] après toutes les formes du présent de être (ex. je suis à Paris = j’’[t] à Paris) 2. Liaison en [t] devant la forme être (ex. ça va [t] être le fonne=fun) 3. Liaison en [l] (ex. ça [l] a l’air beau) 4. Non liaison après ils/elles et on 5. L’affrication de [t d] (ex. tu dis [tsy dzi]) et l’aspiration des occlusives sourdes (dans certaines sous-variétés) affectent-t-elles le [t] de liaison? 6. Le relâchement des voyelles hautes en syllabe finale fermée (ex. toute [tut]) s’applique-t-il devant le [t] de liaison? 7. Dislocation à droite : J’en ai deux, abris [do...zabri]
responsiblesNoyau, Gréa