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Effets de politesse dans l'interprétation des quantités et des probabilités| old_uid | 6095 |
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| title | Effets de politesse dans l'interprétation des quantités et des probabilités |
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| start_date | 2009/01/23 |
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| schedule | 11h-12h |
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| online | no |
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| summary | Dans la vie quotidienne, les quantités et les probabilités sont souvent exprimées de façon verbale et vague. Ainsi, on dira plus facilement "il y a quelques personnes qui ne sont pas au labo aujourd'hui" plutôt que "il y a 9 personnes qui ne sont pas au labo aujourd'hui". De façon plus évidente encore, on dira plus facilement "il est possible que je tente de répliquer cette expérience" plutôt que "il y a une probabilité de .30 pour que je tente de répliquer cette expérience."
Les termes qui permettent d'exprimer les quantités et les probabilités possèdent une propriété dite de "scalarité". Ils peuvent être ordonnés sur une échelle d'informativité, par exemple <possible, probable, certain> ou <quelques, la plupart, tous>. Ces échelles ont ceci de particulier que l'assertion d'un terme implique conversationnellement la négation des termes plus forts. Ainsi, dire "il est possible que je vienne" implique habituellement que l'on est pas certain de venir.
Oui, mais... pas si la politesse s'en mêle. Nous verrons comment les termes de probabilité et de quantité peuvent être détournés de leur usage initial, et employés dans le cadre de stratégies de politesse. Nous verrons comment un tel détournement les prive de leur propriété de scalarité; et nous examinerons les implications théoriques et pratiques de ce phénomène. |
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| responsibles | Pélissier |
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