Plasticité du système neuromusculaire : effets du mode de contraction musculaire et de l'entraînement de force

old_uid6350
titlePlasticité du système neuromusculaire : effets du mode de contraction musculaire et de l'entraînement de force
start_date2009/02/27
schedule14h
onlineno
location_infobât. U4, salle des commissions
summaryLa performance du système neuromusculaire est généralement évaluée à partir du moment musculaire maximal volontaire développé à une articulation. Au delà de l'architecture musculo-squelettique spécifique de l'articulation considérée, le moment maximal va dépendre de paramètres périphériques (propriétés mécaniques du muscle et des structures tendineuses…) et neurophysiologiques (activité électrique des muscles, excitabilité spinale et corticale…). Parmi les différents facteurs nerveux pouvant influencer la production de force, on distingue généralement les mécanismes nerveux spinaux et corticaux. L’enregistrement couplé de l’EMG des muscles agonistes avec celui des muscles antagonistes (coactivation) permet d’estimer de façon indirecte la participation relative de chacun des groupes musculaires au moment résultant développé. Dans la littérature, l’étude des mécanismes nerveux intervenant aux niveaux médullaire et corticale se fait notamment à travers l’analyse de potentiels électrophysiologiques évoqués par stimulation percutané du nerf moteur pour les adaptations nerveuses d’origines médullaires et par stimulation magnétique transcranienne en ce qui concerne les adaptations nerveuses d’origines corticales. A partir de ces différentes techniques expérimentales, il est ainsi possible d’analyser l’origine des adaptations nerveuses. L’analyse de plasticité du système neuromusculaire ne peut toutefois pas se limiter aux facteurs nerveux associés à la production de moment. En effet, la capacité de production de force dépend également des propriétés mécaniques et structurales du muscle, et des caractéristiques du complexe aponévroses-tendon qui transmet la force développée par le muscle au squelette. Grace à l’image par ultrason, il est à présent possible d’analyser chez l’homme dans les conditions in situ les propriétés mécaniques de ces structures. A l’aide de cette technique non invasive, il est ainsi possible d’estimer la raideur des structures tendineuses et de mesurer des paramètres de l’architecture musculaire comme l’angle de pennation, la longueur des fascicules, l’épaisseur musculaire. Lors de ce séminaire, la plasticité du système neuromusculaire sera abordée à travers la présentation de travaux expérimentaux portant sur (i) les modulations de l’excitabilité spinale et corticale lors de contractions maximales volontaires dynamiques et sur (ii) les adaptations nerveuses et structurales induites par un entrainement de force.
responsiblesKostrubiec