Hérissons franciliens et pigeons parisiens : quelle place et quel statut ?

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titleHérissons franciliens et pigeons parisiens : quelle place et quel statut ?
start_date2009/03/09
schedule10h-13h
onlineno
location_infoPréfabriqué llot poiveau
detailsIntroduction et animation : Bernadette Lizet
summaryDe l’hygiénisme au développement durable, l’urbanisme occidental assigne une vertu réparatrice à la nature : préserver des espaces ouverts pour y accueillir la nature, c’est régénérer les hommes et produire de l’harmonie sociale. Le « vert » (le gazon corbuséen, les arbres haussmanniens) a longtemps symbolisé à lui seul cette force compensatrice de tous les maux de la ville. Avec la puissante métaphore des « trames vertes », les politiques publiques de la ville sont héritières de l’idéologie verte. Mais depuis le mouvement de la « gestion différenciée » dans les années 1980, les gestionnaires des villes absorbent et transforment le savoir écologique. Il fait aujourd’hui la part belle à la « biodiversité » et aux espèces animales qui la mettent en scène, en figures positives (les « emblématiques ») et négatives (les « invasives »). L’ écologie du paysage et l’écologie de la conservation communiquent activement, elles sont partie prenante de la construction d’une vision de la nature urbaine, ordinaire, comme garante de l’avenir de l’homme. Sur leurs terrains urbains, les ethnologues et les ethnoécologues analysent la production de ces représentations de la nature et leur traduction en politiques publiques. Ils repèrent les confrontations de points de vue, de savoirs, d’images. Ils cherchent à comprendre les transformations qui s’opèrent dans les relations entre les citadins et les objets naturels. Par citadin, il faut entendre : les habitants, les édiles, les gestionnaires, les scientifiques et les militants associatifs.
oncancelchangement de lieu
responsiblesDumez, Manceron