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La perception de la syllabe à l’écrit : du lecteur expert à l’apprenti lecteur| old_uid | 6500 |
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| title | La perception de la syllabe à l’écrit : du lecteur expert à l’apprenti lecteur |
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| start_date | 2009/03/16 |
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| schedule | 11h-12h30 |
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| online | no |
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| summary | Un large ensemble de données empiriques a rapporté que la reconnaissance visuelle des mots écrits impliquait chez le lecteur expert l’activation d’unités sous lexicales, notamment les unités syllabiques. Conjointement à la question du rôle de la syllabe dans le traitement des mots écrits, la question de la perception de la syllabe à l’écrit et donc de la segmentation syllabique est fondamentale. Cette question est abordée grâce au paradigme des conjonctions illusoires, qui permet d’étudier la nature des unités perceptives identifiées dans un mot écrit. Les travaux menés avec ce paradigme ont montré que les lecteurs experts, dans les toutes premières étapes de traitement des mots écrits, percevaient un groupement de lettres correspondant à la syllabe phonologique du mot. Deux sources d’informations semblent être responsables de la perception de la syllabe à l’écrit : l’activation à partir des lettres d’une représentation phonologique de format syllabique, et les propriétés statistiques de la redondance orthographique. D’autres études chez l’enfant débutant lecteur de la première à la dernière année d’école primaire ont rapporté des résultats similaires, suggérant que la syllabe à l’écrit est une unité disponible, même en tout début d’apprentissage de la lecture. Ce résultat nous a conduits à proposer une nouvelle hypothèse quant à l’apprentissage de la lecture, celle du pont syllabique. L’apprentissage de la lecture consistant à associer l’écrit avec l’oral, l’hypothèse du pont syllabique suppose que ces associations s’établiraient sur la base des unités syllabiques écrites et orales, toutes deux disponibles chez l’enfant apprenti lecteur. |
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| responsibles | Bressé, Cohen, Kergoat |
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