Deux modèles primatologiques de culture

old_uid6708
titleDeux modèles primatologiques de culture
start_date2009/04/09
schedule14h
onlineno
summaryLes caractéristiques exclusives aux humains qui étaient assez nombreuses dans la tradition occidentale –les humains étaient les seuls à pouvoir parler et à créer des symboles, les seuls à utiliser des instruments, les seuls à pouvoir tuer ses semblables et faire la guerre, les seuls à posséder une culture, etc.- n’ont cessé de diminuer grâce aux recherches éthologiques évolutionnistes, particulièrement sur le terrain. Si la première caractéristique, déjà signalée par Aristote, le langage, que possédons les Homo sapiens (les autres Homo, on ne le sait pas) est unique dans sa double structure phonèmes-mots, l’utilisation de la structure mots-mots, si je peux l’appeler ainsi, est clairement montré para les chimpanzés entraînes à manier le langage de signes des sourds, dans ses différentes variantes. Dans ce contexte, nous nous interrogeons sur la culture en primates non humains. Nous analysons des manifestations culturelles dans deux genres, assez éloignés évolutivement, de primates : - Le cas devenu classique des macaques Japonais (Macaca fuscata) de la presqu’île de Koshima et de leur culture de lavage de pommes de terre, et ensuite de grains de blé, introduit, la première, par une femelle, Imo ; - Et celles plus complexes, plus nombreuses et plus récemment étudiées des chimpanzés (Pan troglodytes, ssp.) Ces dernières observations et recherches ont la caractéristique d’avoir été réalisées sur des animaux non approvisionnés et, dans le cas du groupe de Matsuzawa, d’avoir pu être répliquées en laboratoire. L’étude des cultures des chimpanzés est devenu maintenant un nouveau domaine d’études. En quoi ces recherches peuvent-elles nous aider à comprendre le phénomène de culture ?
responsiblesMerlin, Lorne