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Mesure de moments musculaires antagonistes et agonistes à l’articulation de la cheville chez de jeunes adultes et des personnes âgées lors d’efforts maximaux et de tâches posturales| old_uid | 7150 |
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| title | Mesure de moments musculaires antagonistes et agonistes à l’articulation de la cheville chez de jeunes adultes et des personnes âgées lors d’efforts maximaux et de tâches posturales |
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| start_date | 2009/06/11 |
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| schedule | 10h30 |
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| online | no |
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| summary | Le moment musculaire mesuré à la périphérie du système musculo-squelettique est un moment qui résulte de l’activation des muscles agonistes et antagonistes. Le moment résultant est égale à la différence entre le moment agoniste et antagoniste. Cette activation concomitante des muscles agonistes et antagonistes correspond au phénomène de coactivation. La coactivation est généralement quantifiée à partir du ratio de l’activité électromyographique (EMG) d’un muscle agissant comme antagoniste et de l’activité EMG maximale de ce même muscle. Cependant, cette mesure de coactivation ne reflète pas nécessairement le moment musculaire agoniste et antagoniste. Afin de connaître les contributions mécaniques à partir de l’activité EMG d’un muscle, il est important de connaître l’efficacité électromécanique, c'est-à-dire la quantité d’activité EMG nécessaire pour développer un niveau de force. L’estimation de l’efficacité électromécanique est classiquement déterminée à partir : (1) du moment maximal volontaire (MMV) et l’activité EMG maximale correspondant (en supposant la relation moment-EMG linéaire), (2) de la relation totale entre les moments et les activités EMG lors d’efforts sous-maximaux. Le but de notre travail est d’examiner les contributions mécaniques à partir de l’efficacité électromécanique à partir de ces deux méthodes. Ces méthodes sont comparées à une méthode originale de bio-feedback EMG consistant à maintenir un niveau d’activité EMG pour un groupe musculaire donné. Le premier résultat montre que la coactivation ne permet pas d’étudier de façon fiable le rapport des contributions mécaniques d’un groupe musculaire. De plus, la méthode de bio-feedback EMG est une méthode simple et facile à appliquer pour obtenir les contributions mécaniques agonistes et antagonistes. Dès lors, nous avons étudié l’effet de l’angle, puis du vieillissement sur ces contributions mécaniques. A partir de la méthode de bio-feedback EMG, nos résultats montrent que (1) les contributions mécaniques antagonistes ont un impact significatif sur la relation moment-angle ; (2) les contributions mécaniques agonistes et antagonistes sont significativement plus faible chez les personnes âgées comparées au jeunes adultes. Cette méthode d’estimation des contributions mécaniques peut également être utilisée lors de situations écologiques. Notre dernière étude montre que les personnes âgées utilisent un pourcentage de contributions mécaniques plus important pour le maintien d’une même posture. |
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| responsibles | Marin |
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