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Le rôle de la structure informationnelle dans la résolution d'anaphores| old_uid | 7395 |
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| title | Le rôle de la structure informationnelle dans la résolution d'anaphores |
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| start_date | 2009/10/05 |
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| schedule | 10h-12h |
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| online | no |
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| summary | Une question centrale pour les études psycholinguistiques sur la compréhension du discours est de déterminer comment les marques linguistiques, comme les anaphores, permettent au locuteur d’établir les liens entre les différentes entités du discours. Le traitement d’une anaphore implique de trouver un antécédent et le plus souvent, plusieurs antécédents sont disponibles.
Quelles sont les stratégies mises en œuvre pour déterminer l’antécédent d’une expression anaphorique ? Ces stratégies dépendent-elles des propriétés de la langue du locuteur ? Pour répondre à ces questions, nous nous intéressons au cas d’un pronom anaphorique ambigu tel que « il » dans « Pierre a frappé Jean quand il était jeune ». Alors qu’en allemand, on observe que le pronom ambigu est préférentiellement relié au premier référent mentionné et sujet de la proposition principale ; en français, il est préférentiellement relié au second référent et objet (Hemforth et al., 2005). Afin de mieux comprendre cette différence inter-langue, nous avons conduit une série de questionnaires ainsi que des expériences utilisant le paradigme du monde visuel (enregistrement des mouvements oculaires) en français et en allemand, variant différents facteurs susceptibles d’influencer le processus de résolution. Les résultats montrent que certains facteurs, notamment le rôle syntaxique des
antécédents, n’ont pas le même effet à travers les langues. En revanche,
l’effet de la structure informationnelle va dans le même sens dans les deux langues étudiées : les antécédents topicalisés sont préférés aux antécédents focusés. De plus, nos premières études avec des enfants suggèrent que certaines des préférences observées se retrouvent dès 4 ans. |
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| responsibles | Aroui |
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