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L'origine des Espèces : au prisme des traductions| old_uid | 7422 |
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| title | L'origine des Espèces : au prisme des traductions |
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| start_date | 2009/10/09 |
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| schedule | 14h |
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| online | no |
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| details | En raison de la tenue, le vendredi 16 octobre, du Colloque au Collège de France sur Darwin , nous avons décidé en accord avec Thierry Hoquet, d'avancer la séance de Philbio au VENDREDI 9 OCTOBRE de 14h à 15h30 afin de nous assurer de la présence du plus grand nombre pour cette première séance de l'année. Veuillez nous excuser pour ce changement impromptu. |
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| summary | Les traductions sont souvent présentées comme des trahisons. Tout particulièrement, dans l'histoire du darwinisme, les premiers traducteurs allemand (Georg Bronn) et français (Clémence Royer) auraient généreusement commis leur lot de bévues, conduisant notamment à ce qu'Yvette Conry a appelé « la non-introduction du darwinisme en France ». Cette lecture a bien sûr sa part de vérité. Toutefois, on voudrait suggérer dans cette présentation que les traductions peuvent aussi fonctionner comme des révélateurs : la difficulté qu'il y a à restituer un concept dans une langue étrangère contraint les traducteurs à proposer des interprétations, à mettre à distance l'évidence apparente d'une expression pour faire ressortir l'articulation conceptuelle sous-jacente. Les traductions font ressortir tout ce qui passe, souvent implicitement, avec le concept. Les jeux de miroir déformant des différentes traductions permettent d'ouvrir un questionnement sur le sens de l'édifice darwinien : les concepts de Darwin, bien loin alors d'être des expressions courantes de la société victorienne, se trouvent rendus à leur étrangeté et à leur pouvoir métaphorique |
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| responsibles | Nicoglou, Viciana |
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