De l’e-World au posthumanisme : hommes, machines, réseaux

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titleDe l’e-World au posthumanisme : hommes, machines, réseaux
start_date2009/10/20
schedule19h
onlineno
detailsDans une ambiance conviviale à l’heure de l’apéritif, le public est invité à interroger deux à trois chercheurs pour des discussions ouvertes, animées par Marie-Odile Monchicourt, journaliste à France Info.
summaryComme toutes les technologies, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont ambivalentes : elles offrent des possibilités inouïes en terme d’échange d’informations, de savoirs, de développement économique et culturel, mais elles posent aussi un grand nombre de problèmes politiques, juridiques, éthiques, voire socio-psychologiques. Très vite ont été soulevées des questions relatives à la sécurité des Etats et des personnes, et aux libertés. Les technologies de l’e-World d’aujourd’hui offrent d’une part de nouveaux champs d’action à la criminalité à travers des identités numériques utilisant l’anonymat et les pseudonymes, tandis que se multiplient les techniques (radio-identification, géolocalisation, biométrie, etc.) et des usages (blogs, chats, réseaux sociaux) susceptibles de remettre en cause les libertés et le droit à une vie privée car ils permettent le contrôle et la traçabilité des personnes. En particulier, elles autorisent la cybersurveillance au travail, et, à travers les réseaux sociaux et les blogs, le profilage des personnes, dans des buts éventuellement commerciaux. La prochaine révolution de l’Internet, l’Internet Ubiquiste (U-World), ou Internet des objets (puces RF contenant des données embarquées, informées et recueillant de l’information), rendra le réseau à la fois invisible et omniprésent. On y voit immédiatement les utilisations dans le domaine de la gestion des transports, des stocks, de la publicité ciblée, de la sécurité, des applications médicales, de la surveillance des personnes dépendantes. Le U-World posera, de façon encore plus accentuée, le problème du statut des traces identifiées et des garanties du respect de la vie privée, mais surtout il nous interroge sur les rapports entre l’homme et les réseaux de machines, qu’il faudra traiter par des approches cognitives et socio-anthropologiques. Enfin, dans la "dernière étape" qui verra l’hybridation des TIC avec les nanosciences et les neurosciences, se profile un futur rempli de cyborgs et de neuromachines, qui aidera certainement à lutter contre les handicaps, mais pourrait aussi ouvrir la porte à l’homme augmenté du "rêve" post(trans)humanisme.
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