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Le marquage spatial en langue des signes québécoise| old_uid | 7530 |
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| title | Le marquage spatial en langue des signes québécoise |
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| start_date | 2009/11/02 |
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| schedule | 10h-12h |
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| online | no |
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| summary | La description des langues à modalités visuelle et gestuelle a montré que les
langues des signes utilisent l’espace pour marquer les relations grammaticales entre les éléments du discours (Bellugi et Fischer, 1972). Cette option ne les distingue pas pour autant fondamentalement des langues vocales. La superposition spatiale est une possibilité structurelle, au même titre que la juxtaposition temporelle des éléments en français (Bouchard et Dubuisson, 1995). Cependant, elle a des incidences sur l’organisation de la grammaire. Par exemple, l’accord verbal se réalise par la superposition du verbe sur la trace spatiale laissée par un nom préalablement situé dans l’espace discursif. Dans ce séminaire, nous présenterons une description de quatre marques utilisées pour l’association spatiale en LSQ, soit l’utilisation du signe POINTÉ, la localisation directe d’éléments lexicaux dans l’espace, la direction du regard et la position du tronc. À travers la présentation d’analyses de corpus de la LSQ (Parisot, 2003; Parisot et
Rinfret 2007; Rinfret 2009), nous explorerons la question suivante, à savoir : Est-ce que les quatre marques sont utilisées tantôt en distribution complémentaire pour mettre en relation des éléments distincts (arguments, propositions, types d’information) au sein d’une même structure, et tantôt en distribution cumulative pour isoler (accentuer) des éléments de la structure ? |
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| responsibles | Aroui |
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