|
Les processus d'amorçage sémantique dans le cortex cérébral| old_uid | 7813 |
|---|
| title | Les processus d'amorçage sémantique dans le cortex cérébral |
|---|
| start_date | 2009/12/11 |
|---|
| schedule | 11h-12h |
|---|
| online | no |
|---|
| summary | Le rappel contextuel en mémoire est sous-tendu par des processus de traitement sémantique de nature variée, donnant lieu à une riche phénoménologie d'effets d'amorçage sémantique, entre un mot amorce et un mot cible reliés ou non, visibles sur les variables comportementales telles que le temps de réponse. Les expérimentations chez l'humain ont révélé l'importance de facteurs liés à la structure sémantique en mémoire, tels que la force d'association, le niveau de relation (step) et le nombre d'associés communs à l'amorce et à la cible (overlap). Elles ont aussi révélé l'effet de facteurs procéduraux tels que le délai entre les présentations des stimuli (SOA). Malheureusement une théorie formelle unifiée de ces effets manque à leur interprétation en termes du fonctionnement neuronal sous-jacent.
Les protocoles expérimentaux présentent de grandes similarités avec les taches d'association de paires chez le singe. Les enregistrement électrophysiologiques de neurones corticaux chez le singe fournissent des informations précieuses sur deux types d'activité pendant le délai amorce-cible: l'activité "rétrospective" liée au stimulus amorce présenté précédemment et l'activité "prospective" liée au stimulus cible non encore présenté mais attendu par l'animal sur la base de l'apprentissage préalable. Les modèles mathématiques des réseaux neuronaux du cortex cérébral permettent de mieux comprendre les relations entre la physiologie des neurones et synapses individuels et le comportement de réseaux neuronaux générant les activités rétrospectives et prospectives. Nous montrons ici qu'un modèle réaliste au niveau biophysique permet de rendre compte de façon unifiée d'une grande variété d'effets d'amorçage sémantique au niveau comportemental. Il permet de plus d'interpréter les variations d'effets d'amorçage en fonction de l'hémisphère cérébral considéré et de différentes pathologies impliquant la connectivité neuronale (type Alzheimer) ou la neuromodulation dopaminergique (type schizophrénie).
Références liées
BRUNEL, N. & LAVIGNE, F. (2009). Semantic Priming in a Cortical Network Model. The Journal of Cognitive Neuroscience, 21:12, 2300-2319.
LAVIGNE, F. & DARMON, N. (2008). Dopaminergic Neuromodulation of Semantic Priming in a Cortical Network Model. Neuropsychologia. 46, 3074-3087. |
|---|
| responsibles | Burle, Malfait, Roll |
|---|
| |
|