Bientraitance et stimulations cognitives en EHPAD

old_uid7871
titleBientraitance et stimulations cognitives en EHPAD
start_date2009/12/17
schedule14h-16h
onlineno
location_infosalle A2.425
summarySuites aux grandes lois sociales de 2002 et de 2005, la lutte contre la maltraitance est devenue l'une des priorités des autorités de tutelle (qui financent tout ou en partie et accordent des droits de fonctionnement) envers les établissements du secteur social et médico-social. Au rang desquels les structures d'accueil du handicap, de l'enfance à l'âge adulte, ainsi que les EHPAD (établissements médicalisés à destination des personnes âgées). Dans ce cadre, ces établissements sont tenus de respecter un engagement qualité, qui comprend notamment la lutte contre la maltraitance, avec la mise en place d'outils de signalement d'actes de maltraitance, mais aussi de formations, … Parallèlement, ils sont tenus de développer une « culture de la bientraitance », qui a pour but d'anticiper les dérapages maltraitants. Statistiquement, au niveau national, la maladie d'Alzheimer, ou « apparentées », touche 72% des personnes âgées accueillies en EHPAD. S'il y a des traitements médicamenteux sur le marché, leur action se contente d'améliorer l'efficacité cognitive, nullement de ralentir les processus en jeu, encore moins de guérir. Dans ce cadre, l'approche non médicamenteuse, quand elle vise à ralentir la course des dégradations neuronales, est tout aussi pertinente, peut-être même plus si elle est complète et coordonnée. C'est là que se situe le rôle du psychologue en EHPAD : coordonner ou tout au moins participer à l'accompagnement interdisciplinaire, et organiser tout ce qui touche à la stimulation cognitive. En tenant compte de la réalité du quotidien en EHPAD. Très rares seront les résidents à accepter, longtemps, des séances « fastidieuses », de stimulations individuelles. Par contre, si on réussit à attirer l'attention et l'intérêt des résidents, sur des séances ludiques (mais qui sont tout de même construites pour stimuler des fonctions cognitives), on les resocialise, on les revalorise, on travaille sur leur estime de soi et leur qualité de vie. Quelques exemples seront présentés.
responsiblesDouilliez