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Corrélats phonétiques de rupture et d’appartenance à un groupe d’adolescents dans un quartier populaire de Paris| old_uid | 9277 |
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| title | Corrélats phonétiques de rupture et d’appartenance à un groupe d’adolescents dans un quartier populaire de Paris |
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| start_date | 2010/11/19 |
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| schedule | 14h30-17h |
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| online | no |
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| summary | Dans cette présentation, je montrerai comment les traits phonétiques typiquement attribués aux jeunes des quartiers ouvriers pluriethniques (Pooley 2007:327) permettent à un groupe de préadolescents de signaler une orientation de rupture ou d’affiliation envers leur propre rôle et ceux des autres dans l’interaction entre pairs et avec l’enquêtrice présente dans l’interaction (footing, Goffman 1981). A base de données provenant des entretiens enregistrés avec des élèves de 11 à 13 ans, je montrerai que la plupart des adolescents passent de l’usage de traits phonétiques marqués réservés principalement à leurs pairs à l’usage de traits non marqués lorsqu’ils s’adressent à l’enquêtrice. Je conclurai qu’alors que l’usage de traits phonétiques marqués semble être, en effet, “réservé à des interactions entre pairs” (“restricted to in-group situations”, Wiese 2009:782 dans le contexte allemand), ces traits représentent des ressources stylistiques disponibles pour tous les membres du groupe indépendamment de leur origine ethnique. Je proposerai, en revanche, que les traits phonétiques saillants sont aussi des indices stylistiques véhiculant un sens de rupture ou d’alignement vis-à-vis des pairs, et que leur usage semble être corrélé au statut du locuteur dans le groupe, du cadre de l’interaction (frame, Goffman 1981), et des besoins de gestion de l’interaction (interruptions, nombre d’auditeurs présents, etc.). |
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| responsibles | Krieg-Planque |
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