|
Mesurer la subjectivité du patient ?| old_uid | 10288 |
|---|
| title | Mesurer la subjectivité du patient ? |
|---|
| start_date | 2011/10/20 |
|---|
| schedule | 14h30 |
|---|
| online | no |
|---|
| details | Discutant : Yves Burnod (Directeur de recherche à l’INSERM) |
|---|
| summary | Quand on s’interroge sur la notion de mesure subjective, il est surprenant de constater que le terme « subjectif » est d’un sens à la fois immédiat et non ambigu alors que le concept de mesure est d’une complexité déroutante.
À l’encontre de certaines idées reçues, on constatera qu’il est illusoire d’imaginer régler la question des mesures subjectives en espérant les voir substituées, un jour, par des mesures objectives. Si l’on s’intéresse au patient en tant que sujet pensant (est-il triste, anxieux, fatigué, douloureux, etc.), alors la mesure sera subjective, par définition. Les mesures objectives ont un rôle essentiel en clinique (poids, pression artérielle, glycémie, virémie, etc.), car elles peuvent apporter une information diagnostique ou pronostique souvent inégalable. Elles ne peuvent cependant prétendre à décrire un patient dans son intimité psychique.
À l’encontre de certaines idées reçues, toujours, nous constaterons aussi qu’il est bien difficile de trouver une différence de nature fondamentale entre les mesures subjectives et les mesures objectives. Toutes deux ont évolué, notamment sur un plan historique, suivant trois paradigmes identiques. |
|---|
| responsibles | Jeanningros, Burnod |
|---|
| |
|