Interactions entre émotion et cognition chez l’Homme : Etudes généralistes et développementales par différentes méthodologies

old_uid10573
titleInteractions entre émotion et cognition chez l’Homme : Etudes généralistes et développementales par différentes méthodologies
start_date2016/01/21
schedule11h-12h30
onlineno
location_infosalle G. le Troubadour
summaryDans le domaine des neurosciences cognitives et sociales, m es recherches, abordées sous des perspectives généralistes (étude de l’adulte «typique») et développementales (enfance, adolescence, vieillissement), se sont particulièrement focalisées sur la manière dont nous percevons des stimuli sociaux --et en particulier des stimuli ayant une valeur émotionnelle. Pour cela différentes méthodes d’investigation ont été utilisées : des méthodes d’analyses du comportement / questionnaires aux techniques d’exploration cérébrale en passant par des mesures de l’activité neurovégétative. Mes premiers travaux ont été appliqués à un enjeu ma jeur de santé publique, la sécurité routière. Ce travail a montré que l’activité du système nerveux autonome (SNA : activité électrodermale – AED, fréquence cardiaque – FC ) peut être considérée comme un corrélat si multané de l’activité mentale et émotionne lle. Des mesures de l’activité du SNA , associées à des mesures de l’activité du système nerveux central (SNC, à travers l’utilisation de la magnétoencéphalographie – MEG ) , ont donc été utilisées afin d’estimer l’impact que peuvent avoi r des situations de c onduite induisant une forte pression temporelle – conditions stressantes – sur la charge mentale et/ou émotionnelle éprouvées par les conducteurs ( jeunes adultes ) et ainsi leur influence sur la sécurité des usagers de la route. Les méthodes d’enregistreme nt de l’activité centrale n’étant guère ambulatoire et difficile à utiliser en conditions de conduite, même simulées, nous avons également testé et montré que l’activité du SNA peut être un témoin fiable de l’activité du SNC. Il est ainsi envisageable d’ut iliser des systèmes embarqués afin d’évaluer les états mentaux et/ou émotionnels des conducteurs en temps réel. Outre les jeunes adultes, nous avons porté notre attention à une population grandissante sur les routes, les seniors . Nous avons montré que des tests simples et discriminants (tests de temps de réaction) (i) pourraient être utilisés comme moyen de prise de conscience de l’affaiblissement des capacités cognitives liées au vieillissement (ii) et justifieraient que les seniors acceptent des remédiations, sous la forme de nouvelles habitudes à construire, afin qu’ils puissent continuer à conduire en toute sécurité et ainsi préserver une certaine autonomie.
responsiblesRigalleau, Croizet