Evolution des marqueurs cérébraux de l’ESPT après la thérapie EMDR

old_uid10643
titleEvolution des marqueurs cérébraux de l’ESPT après la thérapie EMDR
start_date2016/01/15
schedule11h-12h
onlineno
summaryL’état de stress post traumatique (ESPT), au-delà des symptômes de reviviscence, d’évitement, de troubles du sommeil, d’hypervigilance, semble marqué par une altération du traitement de la peur. Cela peut être mis en évidence au niveau comportemental en utilisant le paradigme de conditionnement/extinction de la peur, mais également au niveau cérébral. Des modifications en IRM sont observées dans les structures impliquées dans le traitement de la peur (amygdale, cortex préfrontal médian, hippocampe) que ce soit au niveau neuroanatomique ou fonctionnel. L’une des thérapies les plus recommandées et efficaces pour traiter l’ESPT, est la thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) (OMS). Parallèlement à la disparition des symptômes d’ESPT, cette thérapie a pour effet de rétablir un traitement normal de la peur, que ce soit au niveau comportemental ou au niveau cérébral (densité de matière grise et activité BOLD). L’efficacité de la thérapie EMDR semble reposer pour une part importante sur l’utilisation de stimulations bilatérales alternées conjointement à la reviviscence du traumatisme. Ces stimulations modulent en effet l’extinction de la peur chez l’homme mais aussi chez l’animal, dans le modèle de conditionnement à la peur. L’EMDR aurait donc une action neurobiologique très ciblée dans le cas de l’ESPT, au niveau notamment de l’amygdale, et du cortex préfrontal médian.
responsiblesPélissier