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Une morphologie marquée pour les définis faibles : un paradoxe en martiniquais| old_uid | 10860 |
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| title | Une morphologie marquée pour les définis faibles : un paradoxe en martiniquais |
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| start_date | 2012/02/13 |
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| schedule | 10h30-12h30 |
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| online | no |
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| location_info | salle D143 |
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| summary | Cet exposé traitera de deux morphèmes du martiniquais qui participent
de la détermination nominale et dont on peut montrer qu'ils signalent
à la fois la définitude et l'antispécificité. L'un (épelé l(a)) se
manifeste comme un préfixe sur le nom et produit des interprétations
qui s'apparentent à ce que les sémanticiens ont appelé la "définitude
faible" (weak definiteness). La distribution de l'autre (épelé lé)
permet de le localiser dans la tête D°, où il est associé à une
interprétation définie, plurielle, collective et crucialement
antispécifique. Le caractère apparemment paradoxal des données
martiniquaises réside dans l'existence de morphologies spécialisées
associées à l'antispécificité (la "définitude faible").
L(a)- et lé sont certainement historiquement issus de l'article défini
français, mais ils sont nettement plus contraints que leur
lexificateur quant à leur distribution et leurs effets interprétatifs.
"Définitude" et "antispécificité" étant des propriétés sémantiques
communes aux deux, nous envisageons d'analyser les DP incluant l(a)-
et lé comme deux variantes (singulière et plurielle) d'une même
structure syntaxique visant à représenter compositionnellement les
effets dénotationnels. |
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| responsibles | Soare, Ferret |
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