|
La proprioception et l’histoire de la motricité| old_uid | 11009 |
|---|
| title | La proprioception et l’histoire de la motricité |
|---|
| start_date | 2016/04/07 |
|---|
| schedule | 14h |
|---|
| online | no |
|---|
| location_info | Amphithéâtre Jacques Paillard |
|---|
| details | Invité par Fabrice Sarlegna. |
|---|
| summary | L’histoire de la motricité remonte au 18e siècle avec la description des écorchés. Le 19e siècle découvrira le système nerveux et l’organisation neuronale. Le 20e est celui de l’imagerie et du fonctionnement cérébral. La compréhension de la motricité a beaucoup progressé récemment avec l’analyse des mouvements appris et automatiques, comme la locomotion ou la prise de nourriture, et avec l’étude des centres volontaires du cerveau qui permettent des actions gestuelles d’une très grande habileté.
Nous présenterons au cours de cet exposé comment la motricité assure le mouvement tout en participant à la connaissance sensorielle de l’environnement. Deux scientifiques ont caractérisé parfaitement ces conceptions :
. Le neurologue anglais Charles Sherrington (1857-1952), qui a désigné ces sensations musculaires, sous le terme de « proprioception », fonction qui s’oppose à « interoception », information d’origine interne, végétative, et à « extéroception », information d’origine essentiellement cutanée. Sherrington a publié en 1906 « the integrative action of the nervous system », où il décrira le fonctionnement nerveux comme un système coordonné assuré par un ensemble de réflexes.
. Jacques Paillard (1920-2006) a par ses travaux sur les fuseaux musculaires et le contrôle gamma beaucoup apporté à l’analyse de la préparation du mouvement. Ses études sur la saisie manuelle et ses analyses sur la construction de référentiels lui ont permis de considérer l’action comme l’élément auto-organisant de l’espace. |
|---|
| responsibles | Fenouil |
|---|
| |
|