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Et la variation dit : « Je ne suis pas celle que vous croyez »| old_uid | 11731 |
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| title | Et la variation dit : « Je ne suis pas celle que vous croyez » |
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| start_date | 2012/10/16 |
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| schedule | 14h-16h30 |
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| online | no |
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| details | Linguistique et darwinisme |
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| summary | Qu’on le déplore si on se déclare puriste, qu’on en joue si on se veut écrivain, qu’on l’analyse si on se dit linguiste, il y a de la variation. Ce constat partagé, reste à en déterminer les causes. L’explication sociologique, probablement la plus convaincante, répond à la question de savoir comment les langues changent plutôt qu’à celle de savoir pourquoi. A cette fin, la sociolinguistique adopte une démarche empirique, descriptive, qui prend son départ dans la collecte et le classement des données (data) par opposition à une linguistique qui fabrique ses prototypes (exempla) comme le montre B. Laks.
Pourtant, si divergentes qu’elles paraissent, les approches par data et par exempla partagent la même conviction qui situe dans des occurrences, recueillies ou construites, la réponse au questionnement sur le statut de la variation. A partir d’une relecture des propositions saussuriennes – différentes dans leur principe de celles d’un structuralisme américain de corpus –, on ne situera la source de la variation ni dans les data ni dans les exempla mais dans la réception des discours par l’auditeur, à l’encontre de ce que stipuleraient des programmes à orientation biologique (Chomsky) ou psychologique (Langacker).
En conclusion, on fera retour vers la sociologie pour lui emprunter les concepts explicatifs qui permettront de montrer en quoi ce débat est, en dernière instance, conditionné par la présence d’enjeux idéologiques qui trouvent leur traduction dans des institutions et des écoles de pensée. |
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| responsibles | Bertin, Pétillon |
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