Connaissance noyaux et faculté de langage : Continuité ou discontinuité ?

old_uid11773
titleConnaissance noyaux et faculté de langage : Continuité ou discontinuité ?
start_date2012/10/29
schedule10h-12h
onlineno
location_infosalle D 328
summaryPlusieurs travaux (Spelke 2004) suggèrent que les connaissances noyaux, telles que le sens du nombre, étayent une conception fortement modulaire de l’esprit en ce que ces connaissances ne sont mises en rapport les unes avec les autres que par le biais de la Faculté de Langage (thèse de la discontinuité cognitive). Mais comment, dans ce cadre, expliquer dans ce cadre l’existence de systèmes linguistique tels celui illustré par un certain nombre de langues amazoniennes, par exemple, qui ne possèdent qu’un système de nombre restreint (Dehaene & al (2007) ? Nous soulignons l’importance d’une réponse sérieuse à cette question à la lumière de certaines relations entre nombre et constructions réciproques ou réfléchies. Nous examinons les conséquences des faits étudiés pour une théorie linguistique et pour une théorie générale du développement cognitif et de l’architecture de l’esprit auquel il est fait référence. Références : Stanislas Dehaene, Véronique Izard, Catherine Lemer (2007), Quels sont les liens entre arithmétique et langage? Une étude en Amazonie In Jean Bricmont and Julie J. Franck, eds, Cahier Chomsky, L'Herne, 2007. Elizabeth Spelke (2003), What makes us smart ? Core knowledge and Natural Language , in Dedre Getner & Susan Goldin-Meadow (eds.), Language in Mind eds Advances in the Study of Language and Thought. Mit Press
responsiblesSoare, Ferret