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Étude fonctionnelle de la parole non pathologique - Activations cérébrales et réalisations phonétiques| old_uid | 11963 |
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| title | Étude fonctionnelle de la parole non pathologique - Activations cérébrales et réalisations phonétiques |
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| start_date | 2012/12/20 |
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| schedule | 13h30 |
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| online | no |
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| location_info | Ampère, salle B314 du site Ampère |
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| summary | Les processus cognitifs à la base de la parole demeurent un champ d’étude intéressant dans la mesure où ils ne sont pas encore complètement élucidés. Une approche récente, à notre connaissance, sera présentée. Celle-ci consiste en la mise en relation de la neuro-imagerie avec la phonétique instrumentale.
D’une part, les performances phonatoires et articulatoires lors de la production de suites de paires CV (/tatata/, /dadada/, /nanana/), différentes sur le plan segmental, gestuel mais aussi sur le plan prosodique sont quantifiées à l’aide de méthodes d’analyse acoustique. D’autre part, les structures cérébrales à l’origine des processus moteurs de la parole durant leur initiation ou initialisation – motivation, planification, programmation – (covert speech) et durant leur exécution (overt speech) sont mises en évidence au moyen de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). De plus, le lien entre les patterns de l’activité neurale et les caractéristiques phonétiques des suites syllabiques est étudié.
En ce qui concerne l’analyse acoustique, les résultats livrent des différences significatives selon le paramétrage pour les trois suites de syllabes. Ces différences sont spécifiques au niveau segmental et au niveau suprasegmental. Quant aux analyses IRMf, les résultats indiquent d’abord, des effets tendanciels de latéralisation hémisphérique par rapport à la tâche effectuée (overt vs. covert speech). Ensuite, la complexité segmentale et gestuelle des syllabes génère des patterns d’activations neuronales différents. Ceci est montré d’un point de vue quantitatif (nombre de voxels) et d’un point de vue qualitatif (intensité de la réponse BOLD). En plus, une région cérébrale dont la fonction reste toujours méconnue, peut être mise en valeur, pour la première fois, comme le coordinateur potentiel de la complexité segmentale et gestuelle pour la réalisation de suites articulatoires du type CVCVCV. Enfin, les patterns d’accentuation typique et atypique, pour l’allemand, jouent un rôle certain dans l’activité neurale.
Somme toute, les méthodes d’analyses de la phonétique instrumentale en combinaison avec la neuro-imagerie semblent contribuer à la compréhension du contrôle moteur de la parole et ouvrent ainsi de nouvelles pistes d’exploration.
Références bibliographiques :
Bohland, J.W. & Guenther, F.H. (2006) : An fMRI investigation of syllable sequence production. NeuroImage: online publication: 2006 May 24.
Pützer, M. (2008, 2009) : Die Rolle kortikaler und subkortikaler Strukturen bei der Initiierung und Produktion artikulatorisch differenzierter CV-Silbenproduktionen. Eine fMRT-Studie. Dissertation. Medizinische Fakultät der Universität des Saarlandes, Homburg 2008; PHONUS 15, Institut für Phonetik, Universität des Saarlandes, Saarbrücken 2009. |
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| responsibles | Lœvenbruck, Welby |
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