La méthode scientifique dans le Second Discours de Rousseau

old_uid12442
titleLa méthode scientifique dans le Second Discours de Rousseau
start_date2013/05/15
schedule17h-19h
onlineno
summaryTraditionnellement, on considère que les travaux de Newton, en particulier les Philosophia Naturalis Principia Mathematica et les Opticks marquent la rupture entre science et religion, ou pour être plus précis, qu’ils donnent les bases d’une démarche scientifique dont l’ambition est étrangère à une quelconque explication théologique de la Nature. Néanmoins, à la suite et autour de ses ouvrages, de nombreux savants s’interrogent sur l’usage des sciences et des mathématiques en métaphysique ou en morale. Dans mon propos, je regarderai comment, au début du XVIIIe siècle, quelques savants mettent en scène les mathématiques dans le but de démontrer ou de prouver l’existence de Dieu ou que les hommes sont naturellement attirés par le bien. J'ai délibérément restreint mon étude à trois acteurs : John Craige et son Theologiae Christianae Principia Mathematica, Francis Hutcheson et sa Recherche sur l’origine de nos idées de la beauté et de la vertu, enfin Maclaurin avec son De viribus mentium bonipetis.
responsiblesRebuschi