Complexité computationnelle linguistique et acquisition du langage dans l’autisme et dans le Trouble spécifique du langage

old_uid13159
titleComplexité computationnelle linguistique et acquisition du langage dans l’autisme et dans le Trouble spécifique du langage
start_date2013/12/09
schedule10h-12h
onlineno
location_infosalle 159
summaryJakubowicz (2004, 2005, 2011) a fait l’hypothèse que la computation mentale nécessitée par le calcul de dépendances telles que celles impliquées dans le déplacement syntaxique est trop lourde pour les enfants avec un Trouble spécifique du langage (TSL) provoquant des difficultés qui durent dans le temps. Elle a proposé qu’il est possible de mesurer la complexité computationnelle d’une dérivation syntaxique et ainsi prédire les difficultés langagières de ces enfants. Les enfants avec autisme (TSA, Trouble du spectre autistique) manifestent-ils cette même sensibilité à la complexité computationnelle ? Alors que les déficits pragmatiques de ces enfants sont universels et relativement bien étudiés, le développement et les déficits éventuels des aspects formels du langage ont reçu moins d’attention. Pourtant, des résultats venant d’études dans le domaine de la génétique comportementale pointent vers des liens importants entre le TSA et le TSL. Des études comparatives de la compétence linguistique de ces enfants ont pu dégagercertaines similarités, mais des particularités sont souvent attribuées aux enfants avec TSA, des difficultés plus importantes en compréhension qu’en production, par exemple. Les résultats d’une étude comparative d’enfants francophones avec TSA (n = 20) et avec TSL (n = 20), âgés de 6 à 12 ans, sera présentée. Cette étude a été axée sur l’investigation des effets de la complexité computationnelle, en production et en compréhension, notamment dans les stratégies utilisées dans les questions-WH.
responsiblesSoare, Ferret