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Globalisation économique mondiale des XVIIème-XVIIIème siècles,
émergence des créoles et vitalité langagière| old_uid | 13529 |
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| title | Globalisation économique mondiale des XVIIème-XVIIIème siècles,
émergence des créoles et vitalité langagière |
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| start_date | 2014/03/03 |
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| schedule | 14h-15h30 |
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| online | no |
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| location_info | 3e étage, salle 328 |
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| summary | Depuis le XIXe siècle, la plupart des linguistes prétendent que les créoles auraient
émergé des ancêtres pidgins. Ceux
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ci se seraient formés plus ou moins dès les
premières rencontres entre les explorateurs ou marchands européens et les Africains
engagés d
ans le commerce avec eux. Je démontrerai dans cette communication que
l’histoire ne produit aucune preuve des marchés du style bazar, pour la vente des
esclaves ou d’autres commodités, qui aurait constitué une écologie favorable à ce
genre d’évolution lang
agière. L’histoire suggère plutôt que jusqu’au XIXe siècle les
négoces entre Européens et Africains se seraient opérés sur le modèle des réseaux
d’échanges mondialisés d’aujourd’hui, par le canal des courtiers et intermédiaires,
ainsi des interprètes, qui
en Afrique étaient bien choisis par les rois et chefs qui ont
profité de ce système de commerce. Même la colonisation européenne d’exploitation
en Afrique et en Asie a aussi dépendu des interprètes jusqu’à la fin du XIXe siècle et
parfois jusqu’au début du
XXe. Les pidgins, dont aucun n’est attesté pour le
portugais (qui était en effet la lingua franca principale du commerce et de la
diplomatie le long des côtes africaines et asiatiques jusqu’à la fin du XVIIIe siècle),
seraient alors la conséquence de l’us
age des langues européennes par des
interprètes de moins en moins qualifiés, utilisés après que les marchés se soient
élargis et que la demande pour les interprètes ait accru. Ces nouveaux parlers se
seraient développés tardivement, peut
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être même plus tar
d que les créoles. |
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| responsibles | Zribi-Hertz |
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