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Les mots des Poilus ordinaires. Approches lexicales d’un corpus de correspondances familiales de la Grande Guerre| old_uid | 14903 |
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| title | Les mots des Poilus ordinaires. Approches lexicales d’un corpus de correspondances familiales de la Grande Guerre |
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| start_date | 2017/11/30 |
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| schedule | 10h30-12h |
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| online | no |
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| summary | Les mots des Poilus ont, pendant la Grande Guerre, fait l’objet d’une attention non dénuée d’arrière-pensées politiques ou mercantiles. Alors que cartes illustrées, articles de journaux, opuscules instancient un « argot des tranchées » (Sainéan, 1915), les linguistes-soldats Marcel Cohen et Robert Gauthiot crient à l’imposture. Certains tenteront, dans l’immédiat après-guerre, ou bien plus tard, de dresser le bilan de ce qu’a été l’« invention d’une langue de guerre » (Dauzat, 1918 ; Esnault, 1919 ; Roynette, 2011). Jusqu’à ces dernières années, les enquêtes sur corpus faisaient défaut, pour évaluer la place de « l’argot des tranchées » dans les pratiques linguistiques réelles des Poilus. Avec le Centenaire de la Grande Guerre, des corpus ont été constitués : corpus de lettrés, comme ceux qu’étudient Christophe Gérard et Charlotte Lacoste (2017), mais aussi corpus de « peu lettrés », que nous nous proposons d’explorer ici, sous l’angle du lexique. D’après « Corpus 14 » (https://www.univ-montp3.fr/corpus14/ et Steuckardt, 2015), constitué de correspondances de familles modestes pendant la Grande Guerre, que peut-on dire du lexique des Poilus ordinaires ? Une approche textométrique nous permettra de dégager les mots-clefs de ces correspondances, de situer la place qu’y occupe « l’argot des tranchées » et d’ouvrir quelques autres pistes d’exploration, telles que la place des mots savants et la nomination des collectifs humains. |
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| responsibles | Gobert |
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