L'Allomorphie et la flexion inhérente ou contextuelle dans le cadre de la Morphologie Distribuée

old_uid14906
titleL'Allomorphie et la flexion inhérente ou contextuelle dans le cadre de la Morphologie Distribuée
start_date2015/01/12
schedule10h-12h
onlineno
location_infosalle 159
summaryCet exposé illustre mon travail autour du sujet de l’allomorphie dans le cadre de la Morphologie Distribuée (MD), par une étude en cours portant sur l’interprétation de la distinction entre flexion inhérente et flexion contextuel. L’étude se base sur les gentilés (noms de population, p.ex. carfat-i ‘un Français’) en hébreu moderne et les adjectifs analogues (carfat-i ‘français (adj.)’). Les deux items ont une base homophone, mais une flexion allomorphique (carfat-i-a ‘une Française’, mais carfat-i ‘française (adj.)’). Je proposerai que dans la structure syntaxique de l’adjectif il y a un pronom, qui est absent de la structure nominale et qui porte la flexion adjectival. Avec la correcte analyse phonologique des marqueurs, cette distinction explique les différences en réalisation. En suite, j’étendrai l’analyse à la flexion contextuelle en générale, au-delà de ce phénomène. En vu de ma candidature au CNRS cette année avec l'UFR SFL comme laboratoire de rattachement, l'exposé sera suivi d'une synthèse de mes travaux précédents et une courte présentation de mon projet de candidature au CNRS : une étude comparative des racines faibles des langues sémitiques. Cette étude souligne l'importance des racines faibles pour la compréhension des enjeux syntaxiques et phonologiques dans l’allomorphie.
responsiblesSoare, Ferret