|
Des modèles mathématiques aux simulations informatiques : une gradation croissante de la 'surprise' ? À partir d'un article de Mary Morgan (2005)| old_uid | 14910 |
|---|
| title | Des modèles mathématiques aux simulations informatiques : une gradation croissante de la 'surprise' ? À partir d'un article de Mary Morgan (2005) |
|---|
| start_date | 2015/01/12 |
|---|
| schedule | 12h-14h |
|---|
| online | no |
|---|
| summary | Selon Mary S. Morgan (2005), alors que les comportements des modèles en science peuvent nous surprendre, les expériences scientifiques, quant à elles, peuvent nous confondre. En effet, à la différence des modèles, les expériences produisent des résultats non seulement inattendus mais potentiellement inexplicables au regard de la connaissance actuellement disponible. Si, par ailleurs, on caractérise les simulations numériques et informatiques comme différentes opérations sur des symboles déléguées à des machines et effectuées sur - ou à partir de - modèles, on comprend qu'elles prennent la forme de traitements computationnels programmés permettant en particulier l’entrelacement des hiérarchies de symboles et par là des voies de la référence de ces symboles (Goodman, 1968, 1981). Cette conférence suggèrera que c'est peut-être en cela que les simulations, tout en recourant à des modèles, possèdent certaines propriétés qui les rapprochent davantage encore de l’expérience que les seuls modèles. Je tenterai alors d’esquisser une classification des types de surprise auxquels différents types de simulation peuvent donner lieu. La notion d’émergence faible introduite par Mark A. Bedau (1996) sera notamment mobilisée. Au final, je proposerai que l'on reconnaisse l’existence de différents types hétérogènes et irréductibles d’émergence faible et donc, corrélativement, de surprise dans les simulations contemporaines, cela bien que le rapport entre émergence faible et surprise ne soit pas aussi immédiat qu’on puisse le penser de prime abord. |
|---|
| responsibles | Longy, Gayon |
|---|
| |
|