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Le scepticisme, “antiphilosophie” ou moment constituant du geste
philosophique ?| old_uid | 14929 |
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| title | Le scepticisme, “antiphilosophie” ou moment constituant du geste
philosophique ? |
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| start_date | 2015/01/16 |
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| schedule | 13h-15h |
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| online | no |
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| location_info | RdC, salle 3 |
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| summary | Afin de mettre à l’épreuve la pertinence de la catégorie d’ « antiphilosophie », nous nous demanderons pourquoi Alain Badiou, contre toute attente, n’inclut pas le scepticisme (sous sa forme grecque notamment) dans son inventaire (Nietzsche, Wittgenstein, Lacan, Saint Paul, Diogène, Héraclite). Construire la fiction d’un Wittgenstein « antiphilosophe », n’est-ce pas une façon de prémunir son ontologie contre le risque sceptique ? Nous proposons de réinterpréter le scepticisme, non comme une antiphilosophie parmi d’autres, mais comme l’indice d’une négativité inhérente à tout mouvement de pensée fondateur qui ne peut s’auto-constituer qu’à la condition d’avoir à penser, à exorciser ou à dénier le risque de sa propre impossibilité. Le geste sceptique est situé au coeur même de la philosophie car il impulse ses moments originaires comme le mouvement perpétuel où s’engendrent et se détruisent toutes les doctrines. |
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| responsibles | Soulez, Fasula |
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