Liaison, élision et enchaînement: lexique, phonologie et orthographe à l'école primaire

old_uid15104
titleLiaison, élision et enchaînement: lexique, phonologie et orthographe à l'école primaire
start_date2015/02/13
schedule14h-16h
onlineno
summaryDans l'acquisition du français, l’enfant reçoit comme input une langue orale où les frontières entre les mots sont masquées par des phénomènes consonantiques comme la liaison (les ours [lezu?s]), l’élision (l'avion [la.vj?]) et l’enchaînement (la grosse araignée [la ??o.sa.??.?e]). Les caractéristiques du français sont à l'origine de mauvaises segmentations chez les petits enfants comme de(s)[n]éléphants [de.ne.le.f?] pour des[z]éléphants [de.ze.le.f?] ou u(n)[Ø]avion [? a.vj?] pour un[n]avion [?.na.vj?] (Wauquier 2013 ; Chevrot et al. 2001, 2005). Entre 4 et 5 ans ces erreurs de liaison diminuent et après 5 ans, seules les erreurs d'omission de la CL subsistent à l'oral (Chevrot et al. 2013). Deux explications ont été données pour expliquer ce pattern de développement : une explication lexicale (Chevrot & Fayol, 2001) reposant sur la fréquence des mots et une explication phonologique autosegmentale (Wauquier & Braud, 2005 ; Wauquier, 2009). Est-ce que l'entrée à l'école et l'apprentissage de l'écriture influencent l'acquisition de la liaison ? Comment l'écriture peut trouver sa place entre les deux explications ? Les résultats de notre étude longitudinale cherche à clarifier le panorama sur l'acquisition de la liaison et sur les deux approches qui ont guidées ses études précédentes.
responsiblesLaks, Barreca