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La spécificité des concepts sociaux| old_uid | 15643 |
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| title | La spécificité des concepts sociaux |
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| start_date | 2015/05/20 |
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| schedule | 17h-19h |
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| online | no |
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| summary | Sur quels fondements s’appuie la distinction entre concepts naturels et concepts sociaux ? Une certaine manière de répondre à cette interrogation consiste à affirmer que la spécificité des seconds provient du type de rapport qu’ils entretiennent aux entités auxquelles ils se rapportent. On a pu, par exemple, argumenter en faveur de l’idée selon laquelle la particularité des entités sociales réside dans le fait que l’existence de ces dernières dépend intrinsèquement de certaines attitudes mentales et, plus spécifiquement, de l’existence du concept les désignant : intuitivement, les microbes semblent en effet exister indépendamment du fait que nous possédions le concept de « microbe », ce que l’on ne saurait à première vue affirmer d’objets sociaux comme l’argent ou les élections. En quel sens cette dépendance doit-elle toutefois être saisie et en quoi justifie-t-elle l’idée d’une spécificité des concepts sociaux ? Je souhaite évaluer ces deux manières de saisir la différence entre concepts naturels et concepts sociaux que sont, d’une part, la thèse de la « rétro-référentialité » des concepts institutionnels (Searle, 1998) et, d’autre part, l’idée d’ « effet en boucle » propre aux catégorisations interactives (Hacking, 1995) avant de tenter de proposer quelques objections à leur encontre.
Searle, J. (1998), La construction de la réalité sociale, Paris, Gallimard.
Hacking, I. (2001), Entre science et réalité. La construction sociale de quoi ?, Paris, La découverte. |
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| responsibles | Rebuschi |
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