Le paradigme de l’« enaction » : les sciences cognitives au service de la didactique des langues et des cultures

old_uid15781
titleLe paradigme de l’« enaction » : les sciences cognitives au service de la didactique des langues et des cultures
start_date2018/04/20
schedule10h
onlineno
location_infobât. A, salle A104
summaryIl est écrit dans le cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL 2001) que l’apprenant doit être acteur de son apprentissage. J’ai alors pensé que le théâtre pouvait être un dispositif possible pour l’amener à s’entraîner à devenir un acteur social utilisant la langue de manière autonome. C’est de cette hypothèse que je suis partie afin d’introduire dans mes cours d’anglais le théâtre et le jeu dramatique dans un premier temps, puis les jeux vidéo, ou, plus précisément les mondes virtuels, par la suite. Effectivement, en sollicitant son corps (d’abord) puis sa voix, il me semblait que l’apprenant de langue vivante 2 (dans mon cas l’anglais) imitait l’apprenant de langue vivante 1 (langue maternelle) et fixait son apprentissage plus durablement. Les recherches en neurosciences et l’émergence du paradigme de l’enaction (Varela 1993, 1996) par Francisco Varela, chercheur en neurobiologie au CNRS dans les années 1980, sont venues confirmer mes intuitions. Pour ce séminaire, j’expliquerai mon cadre théorique avant d’analyser les résultats de mes observations à partir des nombreuses expérimentations que j’ai conduites sur le terrain (auprès d’apprenants en anglais, depuis le premier degré jusqu’à l’enseignement supérieur). Je démontrerai ainsi que le paradigme de l’enaction parvient à expliquer pourquoi l’apprenant acquiert de meilleures compétences langagières et générales par le jeu.
responsiblesGobert