|
Du participe passé dans les constructions passive et analytique du français| old_uid | 16248 |
|---|
| title | Du participe passé dans les constructions passive et analytique du français |
|---|
| start_date | 2019/02/11 |
|---|
| schedule | 14h-17h |
|---|
| online | no |
|---|
| summary | Dans un précédent travail (Bres et Le Bellec 2017), nous avons développé l’hypothèse que le participe passé (désormais p.p.) saisit, en un point de référence R, le temps interne du procès au terme de la phase processuelle, sur la borne terminale Et de l’intervalle du procès : [R = Et].
Nous analyserons dans cette communication le fonctionnement du p.p. dans la construction du passif périphrastique (Corinne est aimée plus que de raison) en le comparant au fonctionnement du p.p. dans la construction des temps analytiques (Corinne est venue). On tâchera de répondre aux questions suivantes :
Comment se fait-il que le p.p. soit partie prenante de ces deux constructions qui ne relèvent pas de la même catégorie grammaticale : de l’aspect pour les formes analytiques, de la diathèse pour le passif ?
Comment se fait-il que la même structure [être + p.p.] puisse réaliser la forme analytique des verbes « inaccusatifs » (Corinne est venue) ; et le passif des verbes transitifs (le repas est servi) ? Nous verrons notamment que être, auxiliaire dans les temps analytiques, est copule dans le passif.
Comment se fait-il que le p.p., impossible en emploi nu incident au prime actant des « inergatifs » (*Corinne dormie,) et des transitifs (*Corinne chanté), entre dans la construction analytique de tous les verbes, y compris les verbes inergatifs (Corinne a dormi tout le jour) et les verbes transitifs (en incidence au prime actant) (Corinne a chanté le Chant des partisans) ?
Comment se fait-il que le passif périphrastique au présent, suivant le contexte, puisse signifier le procès résultativement (À table ! le repas est servi !), ou processivement pour les téliques (le repas du soir est servi à 20h) ; et que cette distinction ne soit plus pertinente pour les atéliques (Aigues-Mortes est entourée de remparts) qui représentent le procès seulement processivement ?
Le p.p. est-il lui-même de sens passif dans la construction passive, comme le prétendent la plupart des grammairiens et des linguistes ? |
|---|
| responsibles | Steuckardt, Pélissier |
|---|
| |
|