Faire sens. De la cognition à la culture

old_uid16991
titleFaire sens. De la cognition à la culture
start_date2018/12/12
schedule17h-19h
onlineno
location_infoSalons de l’Inalco
detailsEntrée libre, se munir d’une pièce d’identité.
summaryLes signes qui nous entourent ne nous sont pas donnés, car nous les restituons pour les interpréter à chacune de leurs occurrences. Présents dans toutes nos actions et sans doute dans ce que nous nommons confusément nos pensées, ils sont tout à la fois les produits d’une œuvre collective et le matériau de nos paroles et de nos écrits. Traditionnelle en philosophie, la séparation entre langage et pensée reste admise en linguistique cognitive.  Elle se relativise cependant dès que l’on renonce au mentalisme ordinaire en sémantique : le contenu et l’expression deviennent alors inséparables. Plutôt que d’une ontologie, les signes relèvent d’une théorie de l’action ou praxéologie. Cela affaiblit les conceptions logicistes de la langue comme « code » et conduit à la considérer comme un système sans cesse modifié par son usage et travaillé par des dynamiques historiques. Comme l’a bien vu Saussure en formant le projet d’une sémiotique générale, une conception renouvelée de la langue et de l’objectivité spécifique des signes linguistiques a de grandes conséquences pour la compréhension et la description de toutes les autres sortes de signes comme de tous les systèmes culturels. Table-ronde, avec la participation de l’auteur : Jean-Michel Fortis, CR CNRS, laboratoire Histoire des Théories Linguistiques, Paris. Maryvonne Holzem, MCF en linguistique, Université de Rouen, laboratoires Dylis et Litis. Lia Kurts-Woeste, MCF en stylistique, Université Michel de Montaigne, Bordeaux. Mathieu Valette, Professeur de linguistique à l’INaLCO, directeur de l’Equipe de recherche Texte Informatique Multilinguisme (modérateur).
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