Mappings, inférences et structures partielles : vues récentes sur une correspondance défectueuse

old_uid18191
titleMappings, inférences et structures partielles : vues récentes sur une correspondance défectueuse
start_date2019/11/26
schedule14h30-16h30
onlineno
summaryLes approches dites structurelles des problèmes philosophiques liés à l'applicabilité des mathématiques reposent fortement sur la notion de  « mapping » d'une situation empirique à un domaine mathématique. En essayant de comprendre ce que ces relations de « mapping » sont, nous considérerons les objections soulevées par Bueno et Colyvan (2011) et leur conception inférentielle, qui fournit un modèle schématique en trois étapes de l'application des mathématiques. Ensuite, pour résoudre le problème, commun aux approches structurelles, de la correspondance défectueuse entre les modèles formalisés des systèmes empiriques et les structures mathématiques utilisées pour les représenter, nous nous tournerons vers une approche structurelle améliorée s'appuyant sur la notion d’  « homomorphisme partiel » entre structures (da Costa, French 1990 ; French 2014) : l'avantage principal de cette approche est de prendre en compte le fait que les informations dont nous disposons sur le système empirique considéré peuvent être incomplètes. La notion d'homomorphisme partiel peut être utile pour caractériser l'adéquation empirique de la relation entre les modèles mathématiques et les phénomènes. En conclusion, nous montrerons comment cette approche s'aligne avec les utilisations statistiques contemporaines de modèles mathématiques et la production d’ensembles partiels de données qui en découle (Westfall, Henning 2013).
responsiblesVarenne, Ardourel