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Zoo-Futurisme et anarchie de l'espèce| old_uid | 18506 |
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| title | Zoo-Futurisme et anarchie de l'espèce |
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| start_date | 2020/11/10 |
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| schedule | 18h-20h |
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| online | no |
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| details | Sur Zoom (voir site web) |
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| summary | La notion de Zoo-Futurisme date de 2016. Elle défend l’idée selon laquelle un destin possible de l’humain est de se réanimaliser – de vivre non seulement avec l’animal mais également dans l’animal, et de donner l’hospitalité à l’animal autre en soi. On la repère dans l’espace artistique et littéraire mais elle en déborde largement le champ. Pour le Zoo-Futurisme, la phylogenèse n’est pas seulement une histoire dont on hérite mais un espace dans lequel on peut circuler et qu’on doit court-circuiter. Son ambition n’est ni métaphorique, ni ironique. Face à une biologie qui est incapable de définir rigoureusement ce qu’est une espèce, elle préconise d’engager l’humain dans des formes d’approximation, de convergence et d’interpénétration inédites avec des espèces autres – en particulier avec des animaux non humains. Que signifie « habiter l’espèce » et peut-on l’habiter individuellement ou collectivement autrement que dans le cadre d’un héritage phylogénétique prédéterminé et surdéterminé ? En ce sens, le Zoo-futurisme se propose d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire déjà riche de l’utopie et d’engager la pensée anarchiste dans des voies inédites en se proposant de subvertir l’espèce comme la posture anarchiste subvertit l’État ou la Religion : que devient le vivant si on le pense et si on le pratique en dehors des cadres rigides de l’espèce ? Que devient l’espèce si elle n’est plus imposée par la phylogenèse mais constitue un terrain de jeu dont on peut modifier les règles ? De façon plus large, il s’agit aussi de relancer la pensée philosophique sur des voies spéculatives qu’elle a un peu abandonnées au profit d’un excès de sérieux qui l’empêche de penser le monde qui vient. |
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| responsibles | Lacour |
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