Bacon : sublime ou anti sublime ?

titleBacon : sublime ou anti sublime ?
start_date2023/02/20
schedule15h-17h
onlineno
location_infosalle de réunion
summaryLa question est ouverte, à lire quelques uns de ses commentateurs : on a parlé d’une horreur sublime. On tentera d’y répondre en rappelant brièvement les catégories esthétiques dont relève le sublime : le sublime grec (pseudo-Longin) et sa redéfinition au XVIIIème siècle (Burke et Kant). Face à quoi, Bacon impose sa singularité par sa manière de mobiliser la sensibilité du spectateur dans les décennies d’après guerre. Y serviront trois types de documents, en relation avec notre propre expérience de spectateur, et pour préciser la zone de sensibilité que Bacon mobilise. Son vocabulaire, insisté et réélaboré au long de ses entretiens. Trois séries de tableaux grossièrement successives : i) les crucifixions des années 30-40 ; ii) les variations sur le tableau de Vélasquez, portrait du Pape Innocent X, au cours des années 50 ; iii) les portraits, des années 60-80. Enfin, sa profession première de designer et un échange de lettres avec Leiris sur le réalisme.
responsiblesDokic, Arcangeli