Bilinguisme simultané / bilinguisme successif : une opposition valable ? Etudes comparatives des enfants L1, 2L1 et L2 (4 à 9 ans). Le cas de références temporelles et de morphosyntaxe

titleBilinguisme simultané / bilinguisme successif : une opposition valable ? Etudes comparatives des enfants L1, 2L1 et L2 (4 à 9 ans). Le cas de références temporelles et de morphosyntaxe
start_date2023/11/28
schedule10h30-12h
onlineno
location_infoSalle Ennat Leger & Zoom
detailsdans le cadre DENDY : Séminaire bilinguisme
summarySi l’acquisition de plusieurs langues au cours de la vie est le modèle prédominant du locuteur humain, celui-ci reste parfois mal compris malgré l’importance des enjeux. Un de ces enjeux est l’acquisition langagière enfantine en contexte plurilingue, surtout en contexte européen, où la recommandation du conseil de l’Europe d’apprendre deux langues étrangères/secondes avant l’entrée au collègue tient de nos jours de la chimère (Kihlstedt 2019). De nombreux travaux se sont penchés sur l’acquisition de la langue maternelle (voir par ex. Bassano 201I et Kern 2019 pour une mise à jour récente). Et un certain nombre sur l’acquisition simultanée de deux langues maternelles (voir par ex. Lanza 1997, Jisa 1999, Schlyter 2011, Nicoladis 2006, de Houwer 2005). Or, l’acquisition d’une deuxième langue à un âge précoce est beaucoup moins examinée et les résultats ne sont pas concluants (Unsworth 2011, Tracy & Thoma 2010, Paradis & Genesee 2011). Un projet franco-suédois, mené conjointement à l’université suédoise de Lund et à l’université de Paris-Nanterre auprès des élèves du Lycée Français de Stockholm, intitulé STUF (Startâlder och utveckling i franska, « Age du début de l’acquisition et développement en français »), avait comme intérêt principal de tenter de comparer ces trois modes différents d’accès au français à l’école primaire: le français pouvant être soit la langue première (L1), soit l’une des deux langues premières (enfants issus du bilinguisme simultané suédois-français, 2L1), soit la langue seconde (enfants L2 de L1 suédois, scolarisés en français à un âge précoce, 3 ou 5 ans)). Tous les élèves, suivis longitudinalement pendant trois ans, fréquentaient la même classe et bénéficiaient du même input pédagogique en français, ce qui permettait des comparaisons précises de leur compétence linguistique du fait que la variable « contexte d’enseignement » restait stable.
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