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Images et paroles du corps en médecine (séminaire de l’U 731 Inserm) (2007)| shared_uid | 393 |
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| title | Images et paroles du corps en médecine (séminaire de l’U 731 Inserm) |
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| type | Séminaire |
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| year | 2007 |
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| start_date | 2007/10/13 |
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| stop_date | 2008/06/14 |
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| schedule | 12h15-14h30 |
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| frequency | mensuel |
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| active | no |
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| summary | Faire un diagnostic médical suppose de considérer le patient comme un organisme défaillant (et parfois, lorsqu’il s’agit de neurologie, comme un cerveau défaillant). Soigner un patient ne peut se faire sans l’écouter parler de son corps. La médecine de réadaptation est confrontée à ce paradoxe, particulièrement aigu lorsque le handicap est d’origine cérébrale. Comment penser alors le rapport entre lésions cérébrales et subjectivité ? Comment tenir compte de l’effet réel des lésions? Comment rééduquer les patients sans leur imposer nos représentations idéales du corps ou du fonctionnement psychique? Comment soutenir leur demande de « s’en sortir », tout en sachant que le désir qui anime cette demande nous restera généralement inconnu ? Ces questions sont rarement formulées explicitement. Les liens établis par les neurosciences cognitives entre états mentaux et activation de certaines zones cérébrales ne suffisent pas pour y répondre. Chacun bricole ses solutions selon un savoir individuel qu’il transmet, au mieux, dans les couloirs.
C'est à la systématisation de ce savoir clinique que nous travaillons avec des praticiens qui s’occupent de patients atteints de pathologies somatiques. Les troubles de l’image spéculaire observés en neurologie et en psychiatrie, qui font apparaître des représentations du corps normalement refoulées, sont particulièrement riches en enseignements. La confrontation avec les observations faites au cours des thérapies à médiation corporelle, ou en médecine psychosomatique peut également être stimulante. |
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| responsibles | Morin, Tyszler |
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