Réduction et émergence : problèmes pour l’unité de la science (2005)

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titleRéduction et émergence : problèmes pour l’unité de la science
typeSéminaire
year2005
start_date2005/12/13
stop_date2006/06/13
schedule18h-20h
frequencymensuel : 2e mardi du mois
activeno
websitehttp://jerome-segal.de/Assomat/seminaire.htm
organisational_infoAutres responsables du séminaire : Guillaume Lecointre, biologiste, professeur au Muséum national d’histoire naturelle et Alain Testart, anthropologue, directeur de recherches au CNRS
summaryNous organisons un séminaire sur le problème de l’unité de la science pour l’année universitaire 2005-2006. Nous avons voulu rassembler des spécialistes de disciplines différentes, des sciences de la nature aux sciences sociales en passant par la philosophie, pour en établir les modalités et les contenus. Ce séminaire aura notamment pour vocation d’alimenter en contributions et débats la revue d’épistémologie et d’histoire des sciences intitulée Matière première (aux éditions Syllepse) dont nous constituons actuellement le sommaire du premier numéro, et dont la parution est prévue pour janvier 2006. Il a semblé approprié de faire référence, par le titre même du séminaire, à l’article de 1958 de Paul Oppenheim et Hilary Putnam. L’unité de la science y était définie comme une « hypothèse de travail », sur un mode à la fois programmatique et encyclopédique, dans le double souci d’une scrupuleuse attention aux contenus des sciences en train de se faire, d’une part, et de la synthèse conceptuelle propre à la philosophie des sciences, d’autre part. Mais cet intitulé renvoie tout autant à la postérité critique des thèses de Oppenheim et Putnam, et nous souhaitons bien entendu réexaminer le problème de l’unité de la science également au travers des considérables remaniements théoriques intervenus depuis la parution de cet article célèbre. A cet égard, il paraît indispensable de clarifier les significations, extrêmement variées selon les auteurs, les champs disciplinaires et les contextes, des deux notions de « réduction » et d’« émergence ». La question paraît presque préjudicielle à toute réflexion sérieuse sur l’unité de la science, tant ces notions revêtent toutes deux un caractère central dans les débats contemporains. Nous espérons que ce séminaire contribuera à une telle clarification.
responsiblesAthané, Silberstein, Kistler