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Théorie cognitive et sociale de l’argumentation (séminaire EHESS, Master 2 et doctorat) (2005)| shared_uid | 561 |
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| title | Théorie cognitive et sociale de l’argumentation (séminaire EHESS, Master 2 et doctorat) |
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| type | Séminaire |
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| year | 2005 |
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| start_date | 2006/03/02 |
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| stop_date | 2006/06/29 |
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| schedule | 11h-13h |
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| active | no |
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| summary | On s’intéressera dans ce séminaire à un double renouveau de la théorie de la connaissance contemporaine (epistemology) : d’une part, celle-ci s’est « naturalisée », au sens où elle a cherché à formuler des normes de la connaissance valide qui soient plus près du fonctionnement effectif de la connaissance, ce qui l’a conduit à se rapprocher de la psychologie, notamment de la psychologie cognitive ; d’autre part, elle s’est « socialisée » au sens où elle s’est préoccupée de la dimension non plus seulement individuelle mais aussi sociale de la connaissance (social epistemology), ce qui l’a conduit à se rapprocher de la sociologie, notamment de la sociologie de la connaissance et de la sociologie cognitive (Alvin Goldman).
Or, un des moyens essentiels par lesquels les connaissances, ordinaires comme scientifiques non seulement se transmettent mais se construisent, est l’argumentation. La théorie de l’argumentation, élaborée par les spécialistes de rhétorique, les linguistes, les logiciens et les psychologues sociaux, devient donc aussi un des chapitres essentiels d’une « social epistemology » couplée à une sociologie cognitive. Ses objets vont de l’argumentation scientifique (des sciences de la nature aux sciences de l’homme) à l’argumentation religieuse (des débats théologiques orthodoxes ou hérétiques classiques aux discours politico-religieux contemporains) en passant par l’argumentation juridique et politique (des Tribunaux et Parlements aux débats publics de proximité). |
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| responsibles | Bouvier, Nef, Lesguillons |
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