Ethique et politique de la coexistence dans la société de l’information (2010)

shared_uid1279
titleEthique et politique de la coexistence dans la société de l’information
typeSéminaire
year2010
start_date2011/02/24
stop_date2011/06/16
schedule17h-19h30
frequencyun jeudi par mois
activeno
websitehttp://cerses.shs.univ-paris5.fr/spip.php?article536
organisational_infoSéminaire interdisciplinaire organisé par le groupe de recherche « Ethique, Technologies, Organisations, Société » (ETOS) de l’Institut TELECOM / TEM Research ; le Centre de recherche Sens, Ethique, Société (CERSES), UMR 8137, CNRS-Université de Paris Descartes ; en partenariat avec la New York University / NYU in France.
summaryDans la continuité de nos séances de l’année passée et de notre journée d’études du 23 novembre 2010, nous reviendrons sur le fait que si la question des bouleversements que font subir nos modes de production et de consommation à l’environnement tient une place de plus en plus importante dans l’opinion publique, la montée des préoccupations environnementales ne suffit pas à faire accepter l’ensemble des engagements nécessaires à une modification de ce processus. S’il paraît difficile de mettre en œuvre des politiques efficaces tout en souhaitant poursuivre le développement actuel basé sur le modèle de développement des pays les plus riches, il est pourtant nécessaire de repenser nos modes de coexistence dans des sociétés largement dominées par le consumérisme. Il convient en ce sens de dégager les éléments d’une écologie sociale afin d’examiner les dimensions éthiques et politiques qui surgissent dès lors que nous formulons l’ambition de reconsidérer notre relation à l’environnement sans que soit pour autant négligé le souci d’une bonne coexistence dans des sociétés qui entendent demeurer attachées à des valeurs démocratiques. Un tel examen semble d’autant plus nécessaire à l’heure où la réponse des pouvoirs publics au risque environnemental consiste souvent, soit à provoquer plus d’angoisse (ou de peur) que d’évaluation réfléchie, soit à prendre des mesures en termes de normalisation, voire de contrôle des comportements individuels, en laissant finalement très peu de place à la concertation collective. Nous entendrons notamment analyser la mise en forme des informations sur l’état de ces questions environnementales par le biais de technologies communicationnelles de plus en plus sophistiquées. Nous reviendrons sur l’analyse des médiations technologiques qui sont censées supporter ces expériences participatives, telles qu’elles ont pu être initialement théorisées par le fondateur de l’écologie sociale, l’essayiste américain Murray Bookchin (1921 – 2006). Nous pourrons observer comment aujourd’hui la perception des risques environnementaux par l’opinion publique peut différer des calculs scientifiques et apparaît alors comme un élément déterminant dans la compréhension et l’appréhension des débats environnementaux. Il nous faudra alors imaginer le traitement de ces deux perceptions, tout en maintenant quand il y a lieu les controverses internes aux évaluations scientifiques des risques.
responsiblesReber, Spurk, Chardel
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